La Rédaction:
Il y a quelques semaines, le directeur général du Conseil canadien des relations islamo-américaines (CAIR-CAN) Ihsaan Gardee a répondu à un article du National Post écrit par la chroniqueuse Barbara Kay. Voici la réaction de David B. Harris, avocat canadien et spécialiste du renseignement, aux déclarations de monsieur Gardee. Monsieur Harris a été l’une des cibles d’une campagne de poursuites engagée par CAIR-CAN pour bâillonner la presse et l’empêcher de poser des questions sur les origines, les objectifs et les activités de CAIR-CAN et ses filiales. A noter les commentaires sur l’utilisation par monsieur Gardee du Centre Foi et médias (CFM), une petite organisation de Calgary fondée par Richelle Wiseman, pour défendre son organisation islamiste. CAIR-CAN est essentiellement une branche de CAIR, le Conseil sur les relations islamo-américaines, une organisation de radicaux, basée à Washington, D.C.. Comme le souligne monsieur Harris, CAIR est un fruit de l’idéologie des Frères musulmans. Il a été désigné «co-conspirateur non poursuivi» par le ministère américain de la justice dans le procès pour activités terroristes intenté contre la Holy Land Foundation. Cette désignation a été imposée malgré une vigoureuse campagne de propagande et de relations publiques, financée par l’Arabie Saoudite.
PARAVANT, TROMPERIE et DOUBLE LANGAGE
L’étrange cas de CAIR-CAN…et le CENTER FOR FAITH AND THE MEDIA
Par David B. Harris, le 15 juillet 2009
« Les tentatives d’associer quelqu’un au terrorisme ou à l’extrémisme peuvent avoir un puissant impact politique. C’est d’ailleurs devenu la tactique favorite de certains commentateurs. Ce faisant, ils se rendent coupables de malhonnêteté intellectuelle découlant d’une politique de la peur et de la méfiance. Richelle Wiseman du Centre Foi et Médias a récemment critiqué et discrédité ce genre d’attaques contre CAIR-CAN et d’autres…»
– Ihsaan Gardee,
Directeur général du Conseil canadien des relations islamo-américaines (CAIR-CAN), 28 avril 2009
Je veux bien croire que le directeur général du Conseil canadien des relations islamo-américaines (CAIR-CAN) Ihsaan Gardee est un homme compétent et charmant. Il l’a démontré récemment en défendant son employeur contre une toute récente critique: celle de la chroniqueuse Barbara Kay du National Post («Les Canadiens chrétiens haïssent-ils les sikhs, les musulmans et les juifs?»).
Madame Kay réagit vigoureusement à toute tentative de compromis avec la charia et n’hésite pas à critiquer le magazine McClean qui, selon elle, a commis l’erreur de citer Ihsaan Gardee dans un récent reportage sur les attitudes religieuses et raciales au Canada. La chroniqueuse trouve incroyable qu’un magazine populaire comme le McClean puisse considérer sérieusement un représentant de CAIR-CAN comme un exemple de modération et de douce raison dans les questions religieuses ou de politiques publiques.
Pour être juste, monsieur Gardee s’est défendu habilement, mais il semble destiné à nous rappeler ce que disait H.L. Mencken de l’ancien président américain Grover Cleveland: «un homme bon dans les mauvaises fonctions.» Comment décrire autrement quelqu’un condamné à faire continuellement des déclarations aussi incroyables que ridicules. Je pense, bien sûr, aux démentis que monsieur Gardee est forcé de faire périodiquement au nom de l’organisation islamiste qu’il représente – précisons: islamiste pure et dure.
Voici en quelques mots, le scénario habituel de justification de CAIR-CAN, pour ceux qui ne le connaissent pas. 1- Tout d’abord, un chroniqueur ou un journaliste dit quelques dures vérités sur CAIR-CAN, ses antécédents et ses liens après avoir effectué une recherche sérieuse. 2- Un porte-parole de CAIR-CAN accuse le chroniqueur de salir les réputations et de répandre des faussetés. Il réagit en niant tout et surtout omet d’aborder les points incriminants. Il le fait sobrement, sans menace, mais avec toute l’indignation qu’on attend d’une organisation honorable. L’objectif est de faire croire que CAIR-CAN est victime d’un vague préjugé antimusulman: une manière habile et fréquente de faire taire un critique responsable. On ira jusqu’à évoquerl’ancien sénateur McCarthy et bien sûr on parlera de propos islamophobes. J’apporte ces précisions pour qu’à l’avenir vous ne preniez même pas la peine de lire les réfutations de CAIR-CAN. C’est toujours la même chose.
Examinons de plus près certaines déclarations du dernier démenti de monsieur Gardee.
LE DÉMENTI HABITUEL
M. Gardee veut tout d’abord que l’on croit que CAIR-CAN est un «organisme de défense des libertés civilesayant un base». On peut dire cela seulement si un groupe de pression a vraiment une base populaire, mais en fait CAIR-CAN est une simple extension de CAIR, le Conseil des relations islamo-américaines, une organisation de fondamentalistes radicaux financée par l’Arabie Saoudite. Barbara Kay rappelle que CAIR-CAN a été désigné «co-conspirateur non poursuivi» dans une poursuite intentée par le gouvernement américain contre la Holy Land Foundation. Pour savoir ce que cela veut dire, consultez le document du gouvernement américain. Annexe A, Section III [ « individuals/entities who are and/or were members of the US Muslim Brotherhood’s Palestine Committee and/or its organizations]. Voir également: [ http://www.investigativeproject.org/documents/case_docs/423.pdf.] Voir également: <http://www.investigativeproject.org/documents/case_docs/423.pdf>.]
On apprend, parmi les petites merveilles révélées à ce procès, qu’un fondateur de CAIR a participé à une rencontre (1993) qui avait tout l’air d’un complot pour tromper la population américaine et les autorités sur le financement des activités terroristes du Hamas. Certains disent que les comploteurs ont discuté de la création d’organisations pouvant servir de paravent au Hamas, dont CAIR.
Les transcriptions de ce qui s’est dit au cours de la fameuse «rencontre de Philadelphie» ont été acceptées comme preuve au procès contre la Holy Land Foundation et sont disponibles ici: <http://www.txnd.uscourts.gov/judges/hlf2.html>. Le fondateur de CAIR et son directeur exécutif Nihad Awad <http://www.discoverthenetworks.org/individualProfile.asp?indid=755> était présent et probablement Omar Ahmad <http://www.discoverthenetworks.org/individualProfile.asp?indid=967>, désigné co-conspirateur non-poursuivi et ancien président de CAIR.
J’ignore si CAIR-CAN a condamné cette «rencontre de Philadelphie» – ou, s’il a condamné chacune des personnes reliées à CAIR et reconnues coupables d’activités terroristes – mais peut-être que monsieur Gardee voudra bien nous rassurer à ce sujet dans son prochain démenti.
Et il est plutôt amusant qu’il parle de «libertés civiles». Une importante Conférence internationale Guerre judiciaire a eu lieu à Washington le 19 mai 2009 pour discuter des graves contestations du premier amendement de la Constitution américaine et de l’article 2 de la Charte canadienne portant sur la liberté d’expression. La conférence portait plus particulièrement sur la guerre menée par des islamistes, c’est à dire leur utilisation des tribunaux et des commissions des droits de la personne pour empêcher toute enquête responsable sur le radicalisme islamique et les organisations qui servent de paravent aux groupes radicaux.
On a beaucoup parlé à cette conférence de CAIR/CAIR-CAN à cause de sa campagne de poursuites en libelles, de 2002 à 2006, contre les médias ou chroniqueurs posant de difficiles questions sur les activités ou objectifs de groupes semblables. J’ai pris la parole à cette conférence, à titre d’ex-accusé: en fait, l’un des nombreux ex-accusés qui sont parvenus à forcer CAIR/CAIR-CAN à mettre fin à ses poursuites. Dans mon cas, la poursuite a été intentée à cause de commentaires à la station radio CFRA à Ottawa. Craignant d’avoir à divulguer certains documents, CAIR-CAN a mis fin à cette poursuite. Expulsé de l’industrie des poursuites, CAIR essaie maintenant de faire bonne figure. L’ampleur de la campagne de poursuites de CAIR/CAIR-CAN est bien documentée ici <http://www.danielpipes.org/blog/2004/09/cairs-growing-litigiousness.html>.
«Nous ne sommes pas contrôlés par CAIR, notre homologue américain. Nous sommes un organisme canadien totalement indépendant» soutient monsieur Gardee. Hélas, il n’a pas lu la déclaration faite sous serment en décembre 2003 par Sheema Khan fondatrice et alors présidente de CAIR-CAN (sa déclaration:<https://pointdebasculecanada.ca/IMG/pdf/cair_affidavit_Sheema_Khan.pdf>.). Comme le souligne Tarek Fatah, cette déclaration établit clairement que CAIR-CAN est contrôlé et dirigé par l’organisation américaine. On peut lire les observations et commentaires dévastateurs de monsieur Fatah sur cette question et d’autres sujets connexes ici (CBC and jihad, Tarek Fatah, For The Calgary Herald, Published:Thursday, December 11, 2008), et ici <https://pointdebasculecanada.ca/spip.php?article1143>.)
Monsieur Gardee ne voudrait certainement pas laisser croire que le Sheema Khan a trompé la cour. Par conséquent, je suis prêt à lui envoyer une copie de cette déclaration afin de parfaire son éducation au sujet de l’organisation qu’il représente. Après l’avoir lu attentivement, il pourrait peut-être confirmer la véracité de l’article de la chroniqueuse Margaret Wente du Globe and Mail sur Sheema Khan. Et s’il persiste à nier les rapports étroits entre CAIR-CAN et CAIR, il devrait au moins nous faire rire un peu en demandant à CAIR de renoncer à se venter «d’avoir 35 bureaux et branches dans tout le pays et au Canada.» (italiques pour souligner <http://www.cair.com/ArticleDetails.aspx?mid1=777&&ArticleID=25900&&name=n&&currPage=1>)
À moins, bien sûr, que monsieur Gardee ait l’intention de surpasser les démentis passés en niant que CAIR-CAN est précisément l’un de ces «branches…au Canada”. Par «totalement indépendant», il faut peut-être comprendre qu’il a cru faussement qu’une incorporation canadienne et un conseil d’administration au Canada signifiaient plus que ce que cela signifie en réalité.
«Nous sommes un livre ouvert et toutes nos activités sont du domaine public». De très beaux mots. À propos de livres, est-ce que CAIR-CAN serait prêt à ouvrir ses livres comptables afin que nous puissions vérifier à quel point il est vraiment indépendant de CAIR et savoir qui lui a versé de l’argent au cours des dernières années. «Nous avons fermement dénoncé le terrorisme et l’extrémisme religieux – que ce soit celui du Hamas, d’al-Qaeda, des Tigres tamouls et toute autre organisation engagée dans des activités violentes contre des civils et des non-combattants.» C’est, bien sûr, la réponse prévisible aux critiques qui reprochent à CAIR de ne pas condamner explicitement le Hamas, le Hezbollah, le Djihad islamique palestinien et d’autres groupes terroristes. Quant à CAIR-CAN, sa mention du Hamas est un événement rare qu’on souhaiterait plus fréquent – jusqu’à ce qu’on se demande s’il s’agit de la simple condamnation d’un acte violent du Hamas ou, comme cela devrait être le cas, de la condamnation du Hamas en tant qu’organisation raciste, antisémite, anti-occidentale comme le stipule la Charte du Hamas et ou une loi canadienne. Lisez l’article 7 de cette Charte du Hamas <http://www.palestinecenter.org/cpap/documents/charter.html>, , qui mentionne le hadith précisant la manière d’opérer pour obtenir satisfaction: «Le prophète a dit:«Il n’y aura pas de cesse avant que vous musulmans combattiez les juifs (et les éliminiez): avant que les juifs soient obligés de cacher derrière les rochers et les arbres et que ces rochers ou ces arbres se mettent à crier: «Oh musulmans! Un juif se cache ici. Venez le tuer!».
Il est difficile de garder son calme quand on lit de telles choses, mais monsieur Gardee a agi en homme pour l’occasion. C’est seulement vers la fin de sa réponse aux propos de madame Kay que quelques mots plus durs nous rappellent le véritable état d’esprit qui a présidé à la fondation de CAIR-CAN. Des tas de preuves contre CAIR? Monsieur Gardee se voit contraint de dire que ce n’est là que « malhonnêteté intellectuelle» «politique de la peur et de la suspicion» «commentaires trompeurs» et oui, de parler même de «McCartheysme».
UNE AMIE SÛRE
A bout d’argument, monsieur Gardee en vient à parler inévitablement de Richelle Wiseman, directrice du Centre Foi et Medias (CFM) une très petite organisation de Calgary. (Consulter sa déclaration à Revenus Canada<http://www.cra-arc.gc.ca>). Madame Wiseman, dit-il, «a critiqué ce genre d’attaques contre CAIR-CAN et d’autres groupes» et monsieur Gardee nous invite à nous référer au texte de son blogue.
Pas si vite monsieur Gardee. Vous oubliez de mentionner que Farzan Hassan, une ex-présidente du Congrès musulman du Canada a révélé des problèmes avec l’organisation de madame Wiseman – notamment l’emprise possible de CAIR sur le CFM(Patrimoine Canadien finance les promoteurs de l’islam radical, par Farzana Hassan). Madame Hassan note qu’à une époque de grande naïveté, Rachelle Wiseman et ses collègues se sont associés imprudemment à CAIR-CAN comme en témoigne la composition du conseil de la CFM révélé à Revenu Canada (http://www.cra-arc.gc.ca). Depuis lors, certains membres du conseil semblent avoir démissionné après avoir réalisé l’ampleur de leur erreur.
C’est ainsi que madame Hassan a révélé qu’un des membres du conseil, Jamal Badawi était inscrit sur la liste des co-conspirateurs non poursuivis au procès de la Holy Land Foundation et qu’il était également membre du conseil de CAIR-CAN! Et maintenant que j’y pense, qu’il était aussi l’un des administrateurs de la Société islamique de l’Amérique du Nord ( ISNA) également désignée co-conspirateur non poursuivi par le gouvernement américain. Pour ISNA, voir US Government list at Attachment A, Section VII <http://www.investigativeproject.org/documents/case_docs/423.pdf> [“individuals/entities who are and/or were members of the US Muslim Brotherhood“]. Voir également < http://www.nefafoundation.org/miscellaneous/HLF/US_v_HLF_Unindicted_Coconspirators.pdf > Le nom du Dr Badawi apparaît à la section II parmi «les individus qui ont participé à des collectes de fonds pour la Holy Land Foundation».
Tout cela est sérieux, parce que le Centre Foi et Médias (CFM) jouit du statut d’organisation charitable et qu’il a reçu de l’argent de Patrimoine Canada, jusqu’à cent mille dollars par année, pour organiser quelque chose appelée le ‘Projet musulman’. Les dirigeants de CAIR-CAN, dont monsieur Gardee, ont participé à ce projet et même ont placé des porte-parole à certaines tables rondes organisées dans le cadre de ce projet. (Il faut dire que pendant des années, le CFM s’est fié à un ‘Guide des journalistes’ sur l’islam, posté sur son site web et surlequel CAIR-CAN avait des droits d’auteur. Ce guide a été retiré du site quand l’association avec CAIR-CAN a commencé à soulever des questions.)
Le ‘projet musulman’ (Muslim Project)doit en principe porter surla couverture médiatique des musulmans et de l’islam au Canada. Mais si l’influence de CAIR-CAN ou d’autres organisations extrémistes se fait sentir, comme on peut le craindre, le rapport final du CFM devrait refléter les points de vue tendancieux et polémiques de CAIR-CAN visant à faire passer les musulmans pour d’éternelles victimes. (Pour avoir une bonne idée de l’absurde méthodologie utilisée par CAIR-CAN pourle faire croire, les considérations méthodologiques de Neil Seeman <http://www.freerepublic.com/focus/news/750816/posts> et les miennes <http://www.fraserinstitute.org/Commerce.Web/product_files/ImmigrationTerroristThreatChapter8.pdf>, aux pages 145-147, particulièrement «A Closer Look at a CAIR-CAN Survey.» Lire également la mémorable et lancinante critique des rédacteurs du Globe and Mailtouchant Sheema Khan chroniqueuse à temps partiel au Globe. Cette chronique parle de ceux qui ont rivalisé pour obtenir le statut de victime après les attentats meurtriers de Londres en 2005. <http://www.theglobeandmail.com/archives/article890531.ece>.) Sheema Khan était, en tant que présidente de CAIR-CAN, l’un de ceux visés par le Globe.
On peut supposer que la position finale et prévisible du rapport «Projet musulman» du Centre Foi et Médias sera bien accueillie par les islamistes purs et durs, qu’ils y verront une arme pour faire taire les médias, pour inciter les commissions des droits de la personne à bâillonner davantage les médias qui parlent des machinations des islamistes, et pour demander et obtenir d’autres privilèges en affaires et au gouvernement. Pas étonnant que plusieurs aient réclamé une enquête sur les fonds accordés par Patrimoine Canada à ce projet douteux.
En tout cas, monsieur Gardee fait bien de nous référer au texte sur le blogue de madame Wiseman – un texte dont on peut douter qu’il ait été autorisé par le conseil d’administrateurs bénévoles du CFM, s’il existe toujours – car, l’embarras causé par les révélations de Hassan et de leur possible conséquence sur l’attitude de Patrimoine Canada envers le CFM, Wiseman semble se sentir obligée de justifier son association avec CAIR-CAN. (Lire son commentaire <http://www.investigativeproject.org/1011/heritage-canukistan>.) Malheureusement, le vif désir de madame Wiseman de s’en sortir, l’amène à commettre une autre erreur, en se fiant cette fois à un communiqué notablement trompeur de CAIR-CAN (<http://www.caircan.ca/itn_more.php?id=2457_0_2_0_C>). Ce communiqué du 19 avril 2006 annonce la fin de la poursuite en libelle de CAIR-CAN contre moi, contre David Frum et le National Post. Lire mon communiqué sur cette sordide affaire <https://www.pointdebasculecanada.ca/article/1141-cair-can-assault-on-free-expression.php>, <http://www.anti-cair-net.org/HarrisStatement.html>, <http://www.jihadwatch.org/archives/011180.php>.
Le communiqué de CAIR-CAN donne l’impression que la station de radio CFRA ne m’utilisait pas comme analyste quand a débuté la poursuite, ce qui est totalement faux. (Comme je l’ai souligné à la conférence Guerre judiciaire de Washington, le fait que CAIR-CAN n’a toujours pas corrigé ce communiqué plein de faussetés surle site web en dit long sur CAIR-CAN et ses normes éthiques.) Madame Wiseman, affirme également que «les allégations de liens entre CAIR-CAN et le terrorisme résultent de commentaires faits par David Harris à une station de radio d’Ottawa. »Wiseman se trompe encore. Les inquiétudes sur les objectifs réels de CAIR-CAN, découlant de ses liens avec CAIR, ont surgi bien avant mes commentaires. Des documents révèlent que Sheema Khan et d’autres se sont démenées pour s’affilier à l’organisation américaine et cela avant mes commentaires de 2004.
Madame Wiseman voulait-elle faire croire ainsi qu’on s’interrogeait peu sur CAIR-CAN avant que j’entre en scène en 2004 – et que l’association fautive du CFM avec CAIR-CAN, était de ce fait plus excusable? S’est-elle sentie obligée de blanchir CAIR-CAN au point de faire de son organisation, le CFM, un paillasson pour CAIR-CAN et d’autres groupes d’islamistes radicaux. Je ne sais pas. Mais je sais quand un groupe qui a un certain crédit tant chez les croyants que les médias se trompe, quand ses erreurs prennent une orientation et quand un tel groupe se lie avec des éléments douteux – notamment des éléments qui ont l’habitude de faire taire journalistes et commentateurs.
Ce qui nous ramène à monsieur Gardee. S’il est aussi honorable que je le crois, peut-être prendra-t-il la peine de corriger le communiqué erroné sur le site de CAIR-CAN et alors, nous pourrons travailler ensemble à lui trouver un meilleur emploi.
David B. Harris
David Harris est avocat. Il est aussi le directeur du International and Terrorist Intelligence Program, INSIGNIS Strategic Research Inc. Ancien chef de planification stratégique au Service canadien du renseignement de sécurité, il a aussi été avocat dans deux commissions d’enquêtes reliées au terrorisme: la commission d’enquête Iacobuccie, et la commission dans d’enquête dans l’affaire Air India où il représentait la Coalition canadienne pour les démocraties.
Copyright © 2009 by David B. Harris. Tous droits réservés.
Traduction authorisée de Point de Bascule