La mosquée de la discorde à Ground Zero
et le double discours de l’imam qui en fait la promotion
Le 28 mai 2010
Par Point de Bascule
Alors que M. Hétu dans son article paru dans La Presse du mardi 25 mai 2010 nous parle du projet d’installation, à quelques pas de Ground Zero, d’un édifice de 13 étages devant servir les intérêts variés de la communauté musulmane de New York, et nous décrit avec une certaine tendresse l’iman promoteur du projet Feisal Abdul Rauf, nous laissons le soin au lecteur avisé de prendre connaissance de quelques informations supplémentaires sur l’imam en question.
Depuis quelques années déjà, on peut lire dans la presse américaine des sons très discordants sur cet iman. En octobre 2009, Point de Bascule a oragnisé une série de conférences au Québec de Bruce Bawer qui est venu présenter son dernier livre: «Surrender: Appeasing Islam, Sacrificing Freedom» et auxquelles les médias ont été conviés.
Dans son livre, à la page 263, Bawer décrit la feuille de route plus que préoccupante de l’iman Feisal Abdul Rauf qui favorise rien de moins que l’intégration de la Charia dans le système juridique de l’Occident. Bawer a pris la peine de décrire le personnage pour démontrer comment certains médias font preuve de complaisance lorsque vient le temps de rapporter des faits et les antécédents des leaders islamistes tentant de redorer leur image afin de passer pour des musulmans acceptables. [ Surrender: Appeasing Islam Sacrificing Freedom, Bruce Bawer, Radom House 2009 page 263 ]
Hétu rapporte la conférence de presse que Rauf a tenue vendredi dernier, 21 mai 2010 à New York, pour dénoncer l’intolérance des critiques de son projet. «Il était entouré de personnalités politiques new-yorkaises de confessions juive et chrétienne…» Or, jeudi le 27 mai 2010, on peut lire sous la plume de Walib Shoebat (un ex-terroriste palestiniens) que Rauf a déclaré il y a à peine 2 mois, dans un article écrit en arabe précisément qu’
«il ne croyait pas dans le dialogue religieux.»
Salim Mansur, avait ouvertement soulevé et dononcé ce problème dans une chronique publié le 4 juillet 2006 intitulée We Muslims have work to do [source: PdeB, Nous, musulmans, avons du travail à faire, traduit et publié le 30 août 2007]
« Beaucoup de nos intellectuels dans la vie publique et de nos dirigeants religieux dans les mosquées sont des adeptes du double langage, ils disent des choses en anglais ou en français, puis le contraire en arabe, en ourdou ou en farsi. Nous avons fait de l’hypocrisie un art, et avons tissé un écran de mensonges pour nous-mêmes qui nous rend aveugles à la réalité du monde qui nous entoure. Nous bouillons de colère et de ressentiment contre l’Occident, alors même que nous avons prospéré dans la liberté et la sécurité des démocraties occidentales. »
Double discours de Rauf
Les commentaires en arabe de Rauf et ceux qu’il tient en anglais le placent clairement dans la catégorie des experts du double discours, comme on en connaît tant d’autres.
«Nous avons découvert des contradictions extraordinaires entre ce qu’il dit en anglais et en ce qu’il dit en arabe qui soulèvent de sérieuses questions sur ses véritables intentions dans la construction de la mosquée».
Dans un article d’Alyssa A. Lappen publié le 14 mai 2010 dans Pajama Media et intitulé :
« The Ground Zero Mosque Developer: Muslim Brotherhood Roots, Radical Dreams»
Lappen nous donne certains exemples qui nous montrent bien que Rauf est un supporteur de la charia au point de souhaiter et de travailler à la voir introduite et imbriquée dans le système juidique des USA. Elle nous rapporte que dans un prêche très récent (7 mai 2010) dans sa mosquée à New York, Rauf a émis des doutes à l’effet que ce soient des musulmans qui aient commis les attentats du 11 septembre 2001.
En terminant nous vous invitons à écouter l’entrevue accordée par Bruce Bawer à Benoît Dutrizac . Bawer démontre entre autre comment certains médias et journalistes aux État-Unis font tout pour redorer l’image de prédicateurs radicaux en leaders modérés. C’est à parti de la 3,24 minutes de la première partie que Bawer présente le cas d’une journaliste ayant gagné le pretigieux prix Pullitzer et qui dépeint un imam radical en imam « américain » modéré:
Audio de la partie 1/2 de l’entrevue par Bruce Bawer à Benoit Dutrizac:
A lire :
Bruce Bawer s’en vient au Québec !
The Ground Zero mosque developper : muslim Brotherhood Roots, Radical dreams
Ground Zero Imam “I Don’t Believe in Religious Dialogue“
«La tromperie pieuse» (taqqiya)